le 25/03/2020
-À l’heure où les marchés financiers s’affolent, il est difficile pour l’investisseur de déterminer avec certitude quel cap suivre. Dans cette crise sanitaire qui se double d’une crise financière, deux recommandations s’imposent cependant.
Compter sur le long terme
Premier conseil : pas de précipitation. En matière d’investissement, la peur est mauvaise conseillère. Il n’apparait donc pas judicieux de se précipiter pour vendre ses actifs financiers sous prétexte, que leur valorisation est à la baisse.
Si un placement en actions est loin de constituer un fleuve tranquille, les études ont montré qu’à long terme, ce type d’investissement se révèle tout à fait correctement rémunérateur. Si on en a la possibilité, il convient de parier sur l’allongement de la durée d’investissement, et donc de différer des projets de cession éventuels afin de lisser les variations de rendement. À long terme, les gains futurs viendront compenser les pertes boursières enregistrées lors du krach actuel.
Privilégier les actifs réels
Pour les épargnants qui ont des liquidités, même en période de crise, il est possible, tout en faisant preuve de prudence, de miser sur un certain nombre d’opportunités, par exemple, cibler sur les secteurs porteurs : grande distribution, commerce en ligne, santé.
Dans ces secteurs d’activités, certains opérateurs devraient fort bien tirer leur épingle du jeu. Ainsi aux États-Unis, les mesures de restriction de la circulation dopent l’activité des géants Walmart et Amazon qui ont déjà annoncé de vastes plans d’embauches pour faire face à la demande.
Plus que jamais cependant, il convient de maintenir une importante diversification afin de sécuriser son portefeuille grâce par exemple, à des options sécuritaires, voire même contra cycliques, comme la pierre, les matières premières, ou l’or.