le 28/08/2023
-Private equity, capital-risque : cet investissement consiste à acheter des parts d’un fonds dont le portefeuille est composé de participations au capital de sociétés non cotées.
Cette classe d’actifs se démocratise. Auparavant réservée aux investisseurs institutionnels puis à une clientèle très fortunée, elle représente une option intéressante pour les épargnants désireux de diversifier leur portefeuille.
Un potentiel de performance
Sur une longue période, le capital-investissement peut offrir des performances attractives. Elles surperforment les autres classes d’actifs. Selon le baromètre de France Invest et EY « Performance nette des acteurs français du capital-investissement », 29e édition, le rendement net annuel de cette classe d’actifs sur 10 ans s’est élevé à 14,2% en 2022. Ces scores dépassent ceux des autres classes d’actifs : le CAC 40 (10,4%), l’immobilier (5,6%). Ils démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers ses différents cycles de croissance.
S’exposer au risque
En contrepartie de cette promesse de rendement, l’investissement en actions comporte toujours une prise de risque de perte en capital. En effet, la mise de départ n’est jamais garantie et l’investisseur peut perdre son investissement. Par ailleurs, l’investissement suppose une autre contrainte forte : l’immobilisation des fonds sur une période allant de 8 à 10 ans. En effet, puisqu’il s’agit d’accompagner les entreprises sur la durée, les fonds sont bloqués pendant plusieurs années.
Soutenir des secteurs de choix
Aussi, participer au financement des entreprises revient à flécher son épargne vers l’économie « réelle », par opposition aux activités économiques des marchés financiers. L’investisseur peut ainsi choisir le secteur d’activité qui lui tient à cœur : nouvelles technologies, santé, économie circulaire, agriculture, loisirs, etc… Ce type de placement est dit vertueux puisqu’il produit des effets positifs sur l’emploi, la réindustrialisation du pays ou encore un projet de société spécifique.
Grâce à cet afflux de cash, les entreprises qui en bénéficient peuvent développer leur projet, pérenniser leurs emplois, poursuivre leur recherche et leur développement, et pourquoi pas, changer d’échelle. Un enjeu économique de taille, puisque comparativement à ses voisins allemands et britanniques, la France souffre d’un manque crucial d’entreprise de taille intermédiaire (ETI). Ses PME ont du mal à changer d’échelle, ce qui pose problème dans un environnement compétitif mondial.